Mon silence, ma douleur
Le blog est bien mort depuis des mois....
En novembre dernier j'ai fait une grosse rechute d'endométriose avec infection de ma fistule recto-vaginale. D'horribles douleurs mal comprises par les médecins. J'accumule les allers-retours aux urgences. Malgré une mise en ménopause artificielle les douleurs sont toujours là, mon médecin désemparé. Il décide de m'envoyer à Lyon mais l'attente est longue.
Entre temps je fais les cartons dans la douleurs, j'ai mal mais il faut que le déménagement ait lieu comme prévu.
Arrivée dans la nouvelle maison et avec mes douleurs mon moral descend de plus en plus, je n'arrive même plus à m'occuper de mon fils qui reste chez mes beaux-parents.
Le moral descend sans arrêt. Mes endoamies me disent que c'est la faute au décapeptyl et qu'il faut que je m'accroche. Mais je n'y arrive pas.
Fin janvier je vois le spécialiste à Lyon qui m'annonce que si on m'opère je risque de mourir sur le billard. Le moral descend encore plus.
Toujours incapable de m'occuper de mon Louis, mon homme décide de scolariser Louis dans le village de ses parents. Il décide aussi ce jour là que le soir il n'irait plus à la maison mais vivre chez mes beaux-parents, préférant rester avec Louis qu'avec moi.
Sauf que moi, en pleine dépression, je me retrouve seule dans cette immense maison pleine de cartons non défaits. Je pète un câble, je suis trop mal, je demande mon hospitalisation.
Et voilà, deux mois que je suis en clinique psychiatrique. Le moral a bien remonté, j'ai pu avoir des week-end pour aller voir mon fils, des journées pour aller nettoyer la maison et vider les cartons.
J'ai l'impression d'avoir vécu un cauchemars et d'enfin en voir le bout.
Je sors normalement lundi de la clinique et j'espère au plus vite pouvoir récupérer mon petit gars.
J'avais tout, une maison, un homme, un enfant, un boulot et malgré cela la dépression a été plus fort...saloperie de maladie.